47 ème jour du no-buy cosmétique ... Soit presque la moitié du parcours!!! Quels changements constatés?
1) Je suis moins stressée:
Je me suis rendue compte que je m'étais privé de certaines choses pour pouvoir m'acheter du make-up et des soins et que cela était une cause de stress.
Par exemple, mon disque dur externe commençait à donner des signes de faiblesse et il fallait que je m'en rachète un, mais j'avais préféré m'acheter 2 palettes Urban Decay que cela... Libérée de toute tentation pour la marque, je me suis enfin rendue dans un Fnac pour m'acheter ce fameux disque dur. Du coup je ne suis plus stressée à l'idée de perdre tous mes cours et mes photos.
2) J'ai plus de plaisir à utiliser mes produits:
Je prends plaisir à utiliser et réutiliser des produits achetés depuis quelques mois sans avoir la tentation d'essayer un nouveau produit. J'apprends à utiliser et maitriser des fards à paupières dont la première utilisation était une catastrophe et je me rends compte que depuis un an, je juge un peu trop rapidement des produits pour la bonne et simple raison que je ne me laisse pas le temps de les découvrir.
3) Je ne culpabilise plus quand je m'achète un produit futile qui ne serait pas rentré dans mon budget avant mon no-buy.
Oui, le salaire n'est pas extensible et quand on consacre une grande partie de celui-ci au make-up, il ne reste plus grand chose et du coup, on culpabilise de s'acheter un truc qui n'a rien à voir. Je me suis rendue compte que je me colportais comme si les cosmétiques étaient une part indivisible de mes dépenses... C'est là que l'on voit les vraies accros. Du coup, je me soigne et je suis plus cool. J'avaisenvie depuis longtemps des livres de Lauren Konrad... Très futile en soi, mais je suis désormais large sur mon budget. De telle sorte que si j'ai vraiment envie de quelque chose qui ne sert qu'à me divertir, je me le prends, sans culpabiliser.
4) J'économise et c'est bon pour le moral.
C'est quasi-mathématique, quand vous dépensez autant voir plus que vous ne gagnez, on ne se sent pas bien. Mais dés que l'on inverse la tendance, on se sent bien mieux car on reprend le contrôle de son avenir. J'ai désormais un projet sur le long terme et je suis fière de plus économiser encore que ce que j'avais prévu.
5) Plus j'avance dans le no-buy et plus j'arrive à me raisonner sur mes achat en règle générale.
Avant, j'achetais sans me poser beaucoup plus de questions, désormais je me demande si c'est bien utile, si je vais l'utiliser. Je n'achète plus "au cas où", j'achète parce que j'en ai besoin. Fini les stocks en cas de guerre nucléaire, je gère au quotidien les stocks et je me sens bien mieux que lorsque je stressais à l'idée de refaire toujours les stock quand je consommais le dernier produit.
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